mardi 4 septembre 2007

Bio. des artistes rencontrés au Festival de la Bd de Roquebrune


Batem
Collin, Luc
Scénariste Dessinateur
Identifiant BEL : 464
Né le 06/04/1960 en BELGIQUE

Batem naît le 6 avril 1960 à Kamina (ex-Congo belge), sous le doux nom de Luc Collin. En parallèle à ses études secondaires, Batem s'inscrit à l'Atelier BD de l'Académie des Beaux-arts de Châtelet. Cet atelier est dirigé par Vittorio Léonardo, le coloriste de tous les albums de la grande époque de "Spirou". En 1978, sa décision est prise : il deviendra illustrateur. Il s'inscrit à l'Institut Saint-Luc de Liège. Une force implacable le pousse une nouvelle fois vers le cours de BD donné par Jean-Yves Stanicel. Quatre ans plus tard, armé d'un diplôme, et surtout, d'un solide coup de patte, il propose ses planches aux éditeurs. Il entretient une relation amour-haine avec les éditions "Dupuis" qui voient seulement en lui un ersatz des anciens maîtres. Il sera toujours soutenu par le scénariste Raoul Cauvin avec qui il aura d'ailleurs un projet de série. Une société soeur de "Dupuis" lui réservera un sort favorable. La "SEPP" (Société d'Edition, de Presse et de Publicité) est spécialisée dans l'adaptation audiovisuelle et les exploitations dérivées (publicité, merchandising) des personnages du "Journal de Spirou". A cette époque, les "Boule et Bill", les "Schtroumpfs", "Gaston Lagaffe" et le "Marsupilami" y sont encore logés. Le dieu de la BD va enfin être favorable à l'un de ses enfants les plus doués. Batem adapte "l'oiseau Shoe" (un excellent personnage US qui n'a pas percé en Europe), "les Snorkels" ("Dupuis" pensait tenir là ses nouveaux Schtroumpfs) et, surtout, le "Marsupilami". Franquin a en effet gardé les droits de ce personnage lorsqu'il décida d'arrêter de dessiner "les aventures de Spirou et Fantasio". Si Franquin devine le potentiel de la diva palombienne, il sait aussi qu'elle peut rester un éternel espoir. Il attend un coup de pouce du destin : Jean-François Moyersoen, un monomanique de l'oeuvre de Franquin. Fan Numéro 1 du Marsupilami, il décide d'en faire une star mondiale, de lui donner une vie éditoriale et une présence merchandising de qualité. Symboliquement, il nommera sa maison d'édition "Marsu Productions". Franquin ne peut pas entreprendre un album de 44 planches tout seul. Il se souvient de ce jeune homme qui, dans le cadre ingrat des utilisations dérivées, semblait avoir si bien compris la philosophie du Marsupilami. Moyersoen contacte Luc Collin. D'abord incrédule, celui-ci constate que le destin vient de frapper à sa porte lorsque Franquin lui téléphone du Midi de la France pour lui confirmer sa décision. "J'étais heureux, puis l'émotion a fait place à l'angoisse ... mais on m'aurait proposé d'assister André Franquin en gommant ses planches, j'étais partant ..." se souvient Batem. Le 8 janvier 1987, réunion au sommet. Greg, Batem et Moyersoen rejoignent Franquin chez lui. "La queue du Marsupilami" sera réalisée en 4 mois. Franquin retrouve un de ses rôles favoris : aider un jeune dessinateur à s'épanouir. Sans rechigner, il transmet son savoir à Batem. Une complicité naît au cours de ce marathon graphique. Au terme du "Bébé du bout du monde" et de "Marsu le Noir", une amitié est née entre le maître et celui qui n'est désormais plus un élève. A l'aube de son neuvième album, Batem est en effet reconnu comme un des grands dessinateurs de BD humoristique de sa génération. Pour prouver qu'il n'est pas enfermé dans sa série fétiche, il dessine "Jack Seller" pour les éditions de "la Sirène". Mais plus important, chaque album du "Marsupilami" enrichit, avec la complicité créatrice de Franquin, notre connaissance visuelle de la Palombie. Ses réalisations en matière d'affiches et de sérigraphies du Marsupilami démontrent un réel sens de la composition graphique. Luc Collin a par ailleurs réalisé de nombreuses caricatures politiques publiées dès janvier 1986 dans la "Nouvelle Gazette" et le "Quotidien de Charleroi". A signaler qu'aux côtés d'Adam, Closter, Franquin et Massart, il illustre "l'Encyclopédie du Marsupilami" (textes de Jean Luc Cambier et Eric Verhoest), édité en 1991 par "Marsu Productions". A la disparition de son maître, il prend la succession du "Marsupilami" ...
Source : http://www.brusselsbdtour.com/

Borrini, Fabrizio
Scénariste Dessinateur
Identifiant BEL : 4280
Né le 14/04/1960 en BELGIQUE

Fabrizio BORRINI est né à Liège le 14 avril 1960.D'aussi loin qu'il se souvienne, Fabrizio Borrini a toujours eu la fibre artistique.Dès ses quinze ans, il entre à l'Académie des Beaux-Arts de Liège où, à défaut de fréquenter assidûment les cours, il hante les couloirs, s'imprègne de l'atmosphère artistique des lieux et discute bande dessinée avec d'autres mordus.Son envie de faire de la BD est de plus en plus forte. Dans les années 80, Fabrizio Borrini publie "Suplex et Caltex" aux éditions Magic Strip. Ce premier album a un très bon accueil et lui ouvre les portes... de la publicité et du multimédia. Entre la réalisation de génériques pour la télé, de décors pour le théâtre et de publicités, Borrini n'a plus beaucoup de temps à consacrer à la BD.Ce n'est qu'en 1994 qu'il fait son retour dans le monde de la bande dessinée. À la demande du rédacteur en chef de l'époque, il entre dans la grande famille du Journal SPIROU. Il animera tout d'abord la satire "Test à claques" avec Janssens au scénario. Toujours avec Janssens, il réalise par la suite une série d'histoires courtes. Viennent enfin les enquêtes délirantes de "L'inspecteur Zbu" qu'il anime avec Omond.En 1995, Fabrizio Borrini se découvre une nouvelle passion : la peinture. Chacun de ses tableaux nous entraine dans un monde imaginaire rempli de couleurs vives, de lumière, de douceur, de créatures de rêve et autres animaux délirants. Ses toiles sont souvent qualifiées de tribales, spirituelles ou d'ethniques imaginaires. Il expose régulièrement dans de grandes villes belges comme Liège, Bruxelles, Gand et Anvers, mais ses oeuvres parcourent également la France, le Portugal, La Roumanie, La Suisse, etc. Borrini réalise aussi de nombreuses performances "act painting" et multimédia pour de grandes sociétés d'événements. Le groupe "Vranken-Pommery" lui confiera d'ailleurs la création des bouteilles de champagne "pop art collector" diffusées mondialement.Borrini s'intéresse également de près à la musique et s'implique un temps dans "Gomma", un groupe de percussions. À présent, il est le chanteur du célèbre "Boy's Band dessinées" qui réunit quelques grands noms tels que Midam, Janry, Delporte, Gazzotti, etc.En 2006, avec "Karma", une série où poésie et mystère riment avec aventure, Borrini revient à ses premières amours. Avec son complice Jean-Louis Janssens, il nous livre un univers extrêmement riche et original.©Dupuis


Colman, Stéphane
Scénariste Dessinateur
Identifiant BEL : 2321
Né le 20/04/1961 en Belgique
Site Internet : http://www.bdparadisio.com/scripts/detail.cfm?Id=368


Scénariste-DessinateurNé le 20/04/1961 à LiègePetit-fils du peintre Robert Crommelinck, Stéphane Colman est très tôt encouragé dans sa vocation artistique. Dès l'âge de 15 ans, il réalise une première bande dessinée qu'il soumet à Jijé. Celui-ci lui conseille de changer très vite d'orientation. Qu'importe, il ne se décourage pas et suit un très court temps les cours de l'Académie des Beaux-Arts de Liège.Ses véritables débuts professionnels, Stéphane Colman les fait en 1979. Cette année-là, il rencontre le scénariste Stephen Desberg et publie dans l'hebdomadaire Spirou sa première histoire (20 planches) mettant en scène Billy The Cat.A cette même époque, il signe Marsouin et Petzouille dans le magazine Aïe ! et collabore au journal rock En attendant.Après une période d'indisponibilité ,pour cause de service militaire, il réalise, en solo, l'album White le choc (1981) et s'associe au peintre flamand Fernand Flausch, le temps d'un ouvrage graphique qui marquera un grand nombre de ''décideurs'' publicitaires : Radical Café (1983). Ces deux livres paraissent aux éditons Magic Strip.Durant les trois années qui suivent, Colman semble avoir complètement abandonné la bande dessinée. Il travaille alors dans le stylisme et la publicité. Il exercera par la suite - en 1988 - la fonction de directeur artistique au sein de la société ICOM (conception de vidéoclips et de films de communication, diffusés sur MTV).Ce n'est qu'en 1987 qu'il effectue un retour en force vers le 9ème art avec l'histoire ''Dans la peau d'un chat'' (toujours scénarisé par Desberg) . Billy The Cat naît une seconde fois. Depuis, cette série a fait les beaux jours de Spirou et paraît en albums à partir de 1990 aux éditions Dupuis. Pays de résidence : Belgique

Janry
Geurts, Jean-Richard
Scénariste Dessinateur Coloriste
Identifiant BEL : 320
Né le 02/10/1957 en BELGIQUE

Janry est né le 2 octobre 1957 à Jadotville, l'actuelle Likasi au Zaïre. Sa première gamme de couleurs lui vient donc d'Afrique. Mais aussi de son père qui travaillait dans une fabrique de peinture et de son frère aîné qui, pour le récompenser des bonnes notes qu'il récoltait à l'école, lui faisait des dessins "merveilleux" : c'est suffisant pour donner le goût des images.À Bruxelles, où il débarque avec ses parents à dix ans, ce goût devient vite une passion. Janry dessine tout le temps, n'importe quoi et n'importe où. Il se passionne particulièrement pour les engins techniques, surtout les avions. Pour discipliner son talent, on l'inscrit dans une école d'Arts Graphiques. Là, il fait ses premières armes avec celui qui deviendra son comparse et son ami : Tome. Ils fonderont par la suite un atelier commun avec une fine équipe qui se développe petit à petit : Stéphane De Becker, Bruno Gazzotti, Christian Darasse...Janry publie ses premières planches dans des fanzines. Il est un temps l'assistant de Francis, Dupa, Greg, Turk et De Groot, avant d'animer, avec Tome, une rubrique de jeux pour SPIROU ("Jeuréka"). C'est l'époque où l'éditeur cherche à redynamiser la production du personnage principal de son hebdomadaire. Pour sortir de leur routine d'assistants-décorateurs, les deux complices se lancent dans un projet un peu fou : faire revivre "Spirou et Fantasio" dans l'esprit des aventures qui ont bercé leur enfance. Après deux pages d'essai de "La Voix sans maître", ils vont voir Franquin qui, fidèle à sa réputation de gentillesse, accepte de les recevoir et leur donne quelques précieux conseils, sans toutefois dissimuler les aléas propres à la "reprise" d'un personnage. Pour Tome et Janry, c'est un rêve à concrétiser, un défi à relever et une aventure passionnante dans laquelle ils se lancent corps et âme.Ils se partagent équitablement le travail. Tome assure le scénario dessiné, l'encrage des décors et, parfois, le crayonné de celui-ci, ainsi que les indications de couleurs. Janry se réserve le crayonné des décors et des personnages, ainsi que l'encrage de ces derniers. Leur premier récit complet est accepté avec un tel enthousiasme qu'ils obtiennent la responsabilité totale de "Spirou et Fantasio" en 1981.En 1986, à l'occasion de l'épisode "Le Réveil du Z" et de l'entrée de Stéphane De Becker dans leur atelier, ils revoient leur répartition des tâches. Tome se charge désormais du scénario, toujours dessiné, Janry réalise toute la partie graphique et De Becker assume les couleurs.À la suite d'un récit parodique où ils avaient imaginé la jeunesse de "Spirou et Fantasio", il créent en 1987 "Le Petit Spirou", adorable gamin farceur et impertinent , entouré par une riche galerie de personnages caricaturaux. C'est un triomphe... En quelques années, les albums du bambin atteindront le demi-million d'exemplaires à la nouveauté ! Aussi décideront-ils de faire évoluer une nouvelle fois "Spirou" en lui composant un véritable thriller moderne ("Machine qui rêve", 1998), qui lui permettra d'aborder de nouvelles voies au XXIe siècle, dans ses prochaines aventures.Tandis que Tome se diversifie dans la production de scénarios, Janry se laisse lui aussi tenter par l'écriture et imagine les pages de "Passe-moi l'Ciel" pour Stuf, depuis 1990. Après avoir été axée sur des jeux en ses débuts, cette série s'est développée en véritables gags d'une savoureuse originalité. Ses premiers albums apportent désormais un petit coin de paradis et de vapeurs infernales dans toutes les bonnes librairies.


Laudec
De Luca, Antonio
Dessinateur
Identifiant BEL : 1238
Né le 04/06/1947 en ITALIE

Spezzano 4 juin 1947. D'origine italienne, Antonio De Luca, dit Laudec, fait ses premiers pas dans la bande dessinée en collaborant à divers fanzines belges comme Bohf et A propos de ... En 1979, son nom apparaît au sommaire de Spirou. Sur scénario de Mittéï, il conçoit les Contes de Curé-la-Flûte. Cette série débute sous la forme d'histoires courtes, puis d'aventures plus longues intitulées l'An 40 et Marché noir et bottes à clous. Ces dernières font l'objet d'ouvrages publiés dès 1985 aux éditions Dupuis, chez M.C. Production, puis Soleil Editions. A partir de 1985, il assiste Walthéry sur les décors de Natacha et sur Tchantchés. En 1987, en compagnie du scénariste Cauvin, il donne naissance à Cédric, une série mettant en scène un petit garçon malicieux. Cinq ans plus tard, toujours avec Cauvin, il entreprend Taxi Girl, dans un registre plus réaliste. Après des premières planches encore marquées par l'influence de Mittéï, Laudec évolue peu à peu et trouve son style propre. Il fait partie de ces artistes apparus tout au long des années 80, qui ont su à la fois perpétuer et renouveler ce que d'aucuns appellent "l'esprit Spirou".
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Maëster
Ballester, Jean-Marie
Scénariste Dessinateur
Identifiant BEL : 102
Né le 07/03/1959 en FRANCE

Maëster naquit à Chéragas (Algérie) le 7 mars 1959 "le crayon à la main': mais sans ses pages. A 3 ans, il vient conquérir la France et Paris. Il passe à l'Olympia à 5 ans et on le remarque parce qu'il pleure pendant le tour de chant de Gilbert Bécaud (ça lui restera). Il grandit (un peu), ne digère pas l'école et a donc beaucoup de renvois (burp). Il passe brillamment son bac à 130 km/h, est arrêté par la gendarmerie et n'obtient qu'une mention passable. Il fait alors plusieurs petits métiers (pion en collège privé, manutentionnaire!chômeur), et rencontre Sartre, Camus, Picasso, Mme Sanchez (concierge à Joinville-le-Pont) et Kerouac. En 1982, il décide de devenir une star, et comme il chante juste, connaît la musique, joue fort bien la comédie comme la tragédie, il se lance dans la Bande Dessinée en publiant ses premières planches chez Fluide Glacial et dont il devient un pilier (et non pas un pilier du Bar des Amis en bas de chez lui). Hétérosexuel,"mec love" notoire, il a longtemps arboré la moustache par élégance et abhorre la connerie par conviction. Sans diocèse fixe est l'album d'une quête très peu spirituelle au cours de laquelle Soeur Marie-Thérèse part sur les routes et prendra défense des opprimés, tant qu'ils ne se mettent pas en travers de son chemin... La couverture, superbe référence à la Nuit du chasseur, rappelle que Maëster est avant tout un grand dessinateur. Son trait vif et décapant se prête à tous les caprices d'une Soeur Marie- Thérèse explosive et décoiffante !

Maltaite, Eric
Scénariste Dessinateur
Identifiant BEL : 620
Né le 23/02/1958 en Belgique

Etant le fils de Will, Eric Maltaite a la chance, dès son plus jeune âge, de côtoyer Franquin, Tillieux ou Macherot. Il collabore à Tintin, Spirou, et en 1978 réalise « Jules et Gil » avec Desberg. En 1980, ils créent ensemble « 421 », agent « très » spécial. Il est l'auteur de nombreux autres ouvrages, dont « Carmen Lamour », toujours avec Desberg, ou « Nationale Zéro » avec Jans. « Zambada » est la première collaboration de cet auteur talentueux avec les Editions Glénat.


Saive, Olivier
Scénariste Dessinateur Coloriste
Identifiant BEL : 2807

Olivier Saive sait, depuis 1963 (année de sa naissance), qu’il sera dessinateur de bande dessinée. Il s’inscrit à l’Institut Saint-Luc de Liège. Il y restera une semaine. "Le cours de BD se donnait durant une heure, une fois par semaine. Je me suis rendu compte que j’allais y perdre mon temps". Olivier Saive veut faire de sa vie un hymne à la BD. Son ami Stéphane Colman ("Billy the Cat") lui demande de l’assister pour la mise en couleurs du mythique "White le Choc", programmé dans la collection Atomium 58 (Magic Strip). Dans la foulée, Saive réalise son Atomium 58 : "Virage" (1984). Il y affiche toutes les qualités de la Nouvelle Ligne Claire : lisibilité, efficacité et humour décalé. Il a déjà tiré les leçons des Grands Anciens (Tillieux, Franquin, Macherot,...). Dès le départ, Olivier Saive allie les qualités du classicisme et de la modernité. Mais le diamant brut doit encore être taillé par quelques expériences éditoriales. Dans la foulée de son premier Salon d’Angoulême, il est contacté par 5 éditeurs. Ses obligations militaires l’obligent à postposer ses velléités bédéphiles. "La Ligne Universelle" sortira en 1987, aux Editions du Miroir. "Je cherchais encore mon style". En 1990, Auteurs Associés le contacte pour une version BD du "Tatayet", la poupée-star (TF1, RTBF, TV Suisse Romande) créée par Michel Dejeneffe. Raoul Cauvin assure la scénario. "L’idée originale consistait à ne pas séparer la marionnette de son "maître", de se baser sur les relations d’un couple infernal toujours partagé entre la séparation et la vie commune. Tatayet cherchant à vivre en "solo" redevient immanquablement une poupée inanimée. Ce rêve impossible avait quelque chose de touchant". Un excellent exercice de style qui le fait entrer en contact avec Marsu Productions. "Cherche désespérément dessinateur pouvant faire du Macherot aussi bien que Macherot mais qui m’apporterait sa personnalité", clamait Chaminou, le James Bond félin, depuis de trop nombreuses années. Nourri de son expérience du dessin animé et de son sens inné du cartoon, Saive décide de relever le défi. "La reprise de Chaminou est un vieux rêve. Par l’entremise de René Hausman, j’avais déjà rencontré Macherot à ce sujet. Quelques années plus tard, le rêve devint réalité, grâce à Marsu Producfions. Je suis entré dans le jeu avec la ferme intention de respecter l’esprit de Macherot. Nous avons une admiration commune : les fabuleux contrastes dans le noir et blanc de la BD américaine". Pari réussi. Franquin n’a-t-il pas déclaré que cette reprise était une réussite totale ?... De la pub aux vêtements pour enfants, (l’ours de Kid Cool, c’est lui) en passant par les génériques TV et le dessin animé assisté par ordinateur, Olivier Saive est un jeune homme en phase avec son époque. Sous un dessin digne des grands classiques de l’école Spirou, Chaminou aborde des préoccupations contemporaines. L’intrigue de "La peur du loup" est basée sur le marketing direct et les fichiers d’adresses. Les manipulations génétiques servent de thème à l’intrigue de "La main verte". A l’image des Fables de La Fontaine, Chaminou est une exquise variation sur la société humaine. Le combat contre le complot permanent des Grands Carnassiers tentant de mettre fin à la Loi Anti-Gueuleton n’est-il pas un plaidoyer pour une société respectueuse de toutes ses composantes. www.bd.amiens.com

Tibet
Gascard, Gilbert
Scénariste Dessinateur
Identifiant BEL : 1791
Né le 29/10/1931 en France

Natif du pays de la galéjade et du soleil (Marseille, 29 octobre 1931), le jeune Gilbert Gascard devient TIBET par la grâce d'un frère aîné -de 18 mois- qui prononce plus facilement 'ti-'bet que Gilbert. Il a dix ans lorsque sa famille s'installe à Bruxelles, tout près de cette petite rue du Bon-Secours, dans le centre de la ville, où a été inaugurée une fresque murale de Ric Hochet. Il entre à 16 ans aux studios bruxellois de Walt Disney où l'édition belge de Mickey Magazine emploie d'autres jeunes talents. Parmi eux: André-Paul Duchâteau , qui s'applique à inventer jeux et énigmes. Dans la foulée, Héroïc-Albums accueille le premier héros personnel de Tibet: un privé coriace, tendance Série Noire, Dave O'Flynn (1949).1950: Tibet devient maquettiste-illustrateur au journal Tintin.. “Les Aventures de Chick Bill en Arizona” naîtront en 1952 du souhait de l'éditeur d'enrichir son magazine d'une histoire animalière. Cadre: le Far West. Chick Bill, Petit Caniche, Dog Bull, Kid Ordinn... Dès l'année suivante, paraît "Chick Bill contre l'Invisible". A partir du troisième épisode, les héros de la série prendront la figure humaine que l'on connaît aujourd'hui. Ensemble, ils composent un véritable petit théatre de comédie sur fond d'Ouest américain.En 1955, avec A.P. Duchâteau, la première énigme dessinée de Ric Hochet, petit crieur de journaux puis journaliste à "La Rafale", sort de presse aux Editions du Lombard. Il y a plus de 40 ans que les deux complices précipitent régulièrement leur héros dans les pires traquenards.Parallèlement à ces séries-phares, Tibet créera d'autres héros, d'autres séries, en plus d'un grand nombre d'illustrations. Parmi ces héros: Junior, président du Club des Peur-de-Rien (pour le magazine Junior, 1959) et les 3A (pour le Journal Tintin, 1962), avec Mitteï et Duchâteau . Mais le jardin secret de Tibet, c'est la caricature. Chaque semaine dans sa Tibetière (Journal Tintin 1971-72), il croque les vedettes du cinéma, de la BD, du sport et du spectacle. Il n'est pas rare de reconnaître, au détour des aventures de Ric Hochet et de Chick Bill, des personnages dont la physionomie rappelle furieusement celle de personnalités connues de tous... ou de son entourage.Depuis 1980, Tibet est le président réélu de l'Union Professionnelle des Créateurs d'Histoires en Images et de Cartoons (upCHIC) qui rassemble la plupart des auteurs et scénaristes francophones de Belgique. Succédant à Bob De Moor en automne 1992, le jeune maquettiste-metteur en page-illustrateur entré chez Tintin à l'âge de 19 ans, est devenu le directeur artistique des Editions du Lombard.En octobre 98, la Poste belge dans le cadre de son émission annuelle «Philatélie de la Jeunesse», a émis un timbre « Chick Bill/Ric Hochet ». A cette occasion, la Poste et le Centre Belge de la BD ont édité un mini-album à tirage limité et assorti du timbre à cachet spécial.TIBET: AMBASSADEUR ET CHEVALIER!Français de naissance et belge d'adoption, notre sympathique jubilaire se verra, bientôt, récompenser de prestigieuses distinctions ministérielles.En Belgique, Didier Gosuin, ministre (e.a.) de la Culture et du Tourisme pour la Région de Bruxelles-Capitale, lui décernera bientôt le titre d'Ambassadeur culturel de Bruxelles.En France, Jack Lang, ex-ministre de la Culture et actuel ministre de l'Education nationale, a profité du passage de Tibet en sa bonne ville de Blois pour l'honorer du grade de Chevalier des Arts et Lettres, l'un des quatre grands Ordres ministériels de la République, ce vendredi 24 novembre 2000.Le Lombard présente, bien sûr, ses plus grands respects à son Excellence l'Ambassadeur et félicite vivement le nouveau Chevalier Tibet!


Walthéry, François
Scénariste Dessinateur
Identifiant BEL : 751
Né le 17/01/1946 en BELGIQUE
Site Internet : http://www.walthery.com/

Passionné depuis toujours par le dessin, François Walthéry entre à l'Institut St Luc de Liège en 1962. Parallèlement, Mittéï lui scénarise Pipo, une première bande dessinée proposée dans Junior (un recueil chez Bédésup en 1981). Un an plus tard, il entre aux studios Peyo où il effectue véritablement son apprentissage. Il collabore ainsi aux Schtroumpfs, à Johan et Pirlouit, et reprend, à la suite de Will puis de Jo-El Azara, la série Jacky et Célestin publiée dans le Soir Illustré.A noter qu'il signe ces premiers récits sous le pseudonyme de Pop's. En 1966, il poursuit graphiquement, le temps de 4 épisodes, la série Benoît Brisefer, créée à l'origine par Peyo. Dès 1967, il imagine Natacha, une série mettant en scène une hôtesse de l'air drôlement mignonne. Il faudra néanmoins attendre 1970 pour que cette charmante jeune femme prenne véritablement son envol dans l'hebdomadaire Spirou. S'il se consacre depuis à son héroïne, Walthéry crée pourtant d'autres séries comme le Vieux Bleu en 1974 (sur un scénario de Raoul Cauvin), P'tit' Bout d'chique en 1975 et Rubine en 1993 (en collaboration avec Dragan De Lazare et le scénariste Mythic aux éditions du Lombard). Walthéry donne également naissance à des personnages plus éphémères dont notamment l'inspecteur Hoover (une plaquette publicitaire en 1972), Betty Strip (dans le Canard Sauvage en 1973), Katia (un portfolio chez Khani en 1988), etc. Il réalise aussi de très nombreuses illustrations (voir Demande spéciale, un ouvrage édité en 1992 par Noir Dessin). Plusieurs monographies ont été réalisées sur cet artiste, comme F. Walthéry par Jean Jour chez Libro-Sciences en 1982 et Natacha et Cie par Jean-Paul Tibéri chez Dupuis en 1987. Après avoir subi l'influence de ses pairs, François Walthéry a trouvé peu à peu son propre style, tout à la fois semi-réaliste et dynamique.
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